Avril 2024 – L’énergie nucléaire demeure la plus efficace et la moins polluante au monde [es]

Le président de la République a participé le jeudi 21 mars 2024 au Sommet sur l’énergie nucléaire, organisé conjointement par la Belgique et l’Agence internationale de l’énergie atomique.

Ce sommet s’inscrivait dans la continuité d’une réunion sur le nucléaire civil qui s’était tenue lors de la COP28 en décembre 2023 durant laquelle les chefs d’État et de Gouvernement présents avaient annoncé leur volonté de tripler la capacité mondiale du nucléaire d’ici 2050. Le prochain sommet sur l’énergie nucléaire aura lieu en France.
Il est bon de réaffirmer avec constance l’importance de l’énergie nucléaire pour notre souveraineté énergétique, pour diminuer notre dépendance aux énergies fossiles.

En France, nous avons fait depuis longtemps le choix du nucléaire, afin d’être indépendant pour nos besoins en énergie. Ce calcul s’est avéré payant. C’est pourquoi le président de la République a décidé de prolonger la durée de vie du parc existant et de lancer un nouveau programme de construction de 6 EPR2. La France a par ailleurs contribué à la réforme européenne du marché de l’énergie qui fixe un cadre pour réinvestir dans les centrales nouvelles et préserver les centrales existantes.

Au niveau européen, le chef de l’État a salué la tenue de la première rencontre au niveau des chefs d’État et de Gouvernement de l’Alliance européenne du Nucléaire et l’ambition d’installer 50 gigawatts de capacité nucléaire dans les pays européens dans les prochaines décennies. Il a appelé à renforcer nos coopérations dans l’ensemble de la filière nucléaire pour répondre aux nombreux défis de demain :

  • La formation des techniciens et ingénieurs ;
  • La recherche et l’innovation, notamment sur les petits réacteurs modulaires qui pourraient intéresser un pays comme la République dominicaine ;
  • L’investissement dans les réseaux électriques pour renforcer les interconnexions ;
  • La mobilisation des financements de la Banque européenne d’investissement et des investisseurs privés.

Enfin, la France souhaite accompagner les pays qui cherchent des solutions pour sortir du charbon en apportant plus de financements et en appelant la banque mondiale ainsi que les autres banques de développement à s’engager dans le financement de la filière.

publié le 03/05/2024

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